Néanmoins, dans la plupart des modèles NPZD, l’environnement (nutriments, lumière et autres forçages) régule la phénologie (dynamique saisonnière) du phytoplancton alors que le zooplancton ne constitue qu’un terme de fermeture du système modulant plus ou moins l’abondance du phytoplancton (Riley 1946, \cite{Anderson_2012}. Toutefois, il a été montré que le zooplancton peut présenter un forte contrôle descendant (Top-down) sur les communauté phytoplanctonique \citep{Sommer_2005,Olli_2007,Poulin_2010,SOMMER_2010,Prowe_2012,Sommer_2012,Banse_2013,Menden_Deuer_2016,Meunier_2015}. De plus, certain comportements, comme la migration saisonnière ou journalière présent chez certaines espèces zooplanctoniques semble jouer un rôle clé dans la dynamique de certain écosystème marins \cite{J_nasd_ttir_2015,Hansen_2016,Steinberg_2017}(Jonasdottir et al. 2015, Hansen et al. 2016, Steinberg & Landry 2017). Dès lors, on peut supposer que les interactions complexes entre les espèces phytoplanctoniques et zooplanctoniques adaptées à ce milieu unique qu’est l’Arctique influencent probablement les successions spécifiques, les assemblages, les fonctions (ex : export de carbone) et l’organisation spatiale (ex : MCS) des communautés planctoniques.