On retrouve ainsi diverses stratégies, que ce soit chez le phytoplancton ou le zooplancton, qui permettent à chaque espèce de survivre aux variations extrêmes de l’environnement ainsi que de la disponibilité en nutriments/nourriture que l’on retrouve en Arctique. En parallèle, ces stratégies vont aussi apporter des variations en nutriment/nourriture dans ce même environnement (e. g. pénurie d’azote dans les couches de surfaces due à la production primaire, forte production de particules organiques). C’est en étudiant l’association de ces différentes adaptations et stratégies de cycle de vie au niveau des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques que l’on pourra identifier et comprendre les spécificités des écosystèmes pélagiques arctiques. Ce sera avec cette meilleur compréhension que nous pourront nous permettre d’étudier l’Arctique dans son context globale en s’intéressant à ses cycles biogéochimiques.