Les modèles numériques permettent de comprendre la structure et le fonctionnement du système que l’on veut étudier en schématisant une grande quantité de données. Les modèles biogéochimiques sont les modèles numériques s’intéressant aux relations entre phytoplancton, zooplancton et leur environnement. Dans ces modèles, le système est simplifié en quelques compartiments représentant les grands groupes organisationnels que sont les nutriments, le phytoplancton, le zooplancton et les détritus (NPZD). Durant la dernière décennie il y a eu l’apparition de modèles NPZD dits émergents. Ces modèles s’intéressent aux mécanismes de mise en place et de successions des communautés modélisées. Ceux-ci utilisent une approche basée sur l’utilisation de traits fonctionnels associés à des relations allométriques entre diverses tailles et métabolismes (Size Spectrum Models, voir \citealt{Blanchard_2017}). L’émergence des communautés se fait en fonction de la capacité des espèces numériques à survivrent au milieu physique qui leurs est présenté.