Un des plus gros problème concernant non seulement l'ostéopathie mais aussi l'endométriose c'est le manque de communication qu'il peut y avoir. En effet, le manque connaissances affaibli considérablement le désir des patientes de trouver une alternative et une autre solution pour réduire leur douleur et améliorer leur qualité de vie.
    Il est important de noter, que nous n'avons pas pu prendre en compte toutes les avancées du point de vue médicale comme ostéopathique, dans ce domaine. 
Traitement médical? Toutes étaient symptomatiques soulignant l'inefficacité relative des thérapeutiques médicales actuellement disponibles. seule  chose qu'on peut proposer
chirurgie? souligne le caractère incomplet de celle-ci soit le risque élevé du taux de récidive. Ce taux varie en fonction de la localisation de l'endométriose plus fréquente pour les lésions ovariennes et d'autant plus fréquente que les femmes sont jeunes.
effets secondaires
effets indésirables
 
    Ce résultat est encourageant permettant d'envisager une étude plus importante. Comme MCS plus amélioré que PCS, ceci laisse penser que c'est avant tout la prise en charge des patientes qui impacte sur la qualité de vie.

6. Conclusion

    Notre étude a pour but d'évaluer l'apport d'une prise en charge ostéopathique sur la modification de la perception de la douleur et sur l'amélioration de la qualité de vie d'une patiente atteinte d'endométriose.
    Au vu du nombre grandissant de patientes atteintes d'endométriose, il nous a semblé primordial de chercher des solutions adaptées face à cette demande en constante croissance. 
    L'interdiction d'utiliser des techniques de mobilisation par voie interne, n'a pas été un frein dans cette étude, au contraire, les douleurs ressenties par les patientes ont été modifiés malgré le fait de ne pas avoir recours à cette pratique.
    Nos résultats nous révèlent une diminution du score obtenu par le questionnaire SF-36 ce qui signifie une amélioration de la qualité de vie de la patiente, une diminution de la fréquence ainsi que de l'intensité des symptômes quotidiens, et enfin, une diminution des douleurs des patientes atteintes d'endométriose. Cette prise en charge pourrait être bénéfique pour les patientes, tant sur le plan de leur santé physique que sur le plan de leur vie sexuelle et donc affective. 
    
    Il serait judicieux que les professionnels de santé se retrouvant face à ce signe clinique, aient la possibilité d'informer les patientes et de les orienter vers un ostéopathe qui pourrait être à même de leur apporter des solutions adaptées.
    Il est important de préciser que la réalisation de ce mémoire fut compliqué, tout d'abord par les nombreux refus de collaboration des patientes que nous avons rencontrées. Elles ont aussi très peu d'informations a propos de cette maladie et des thérapeutiques alternatives. Mais avec le temps et une certaine démocratisation, j'espère que cela permettra d'entreprendre une étude à plus grande échelle.
    Par ailleurs, une augmentation de l'échantillon et l'implantation d'un essai clinique randomisé constitueraient un cadre rigoureux et permettraient une analyse scientifique des résultats. 
    Nous avons pu constater que l'ostéopathie semble pouvoir agir sur la diminution des douleurs et l'amélioration de la qualité de vie de la patiente atteinte d'endométriose. Il serait donc intéressant d'entreprendre des études ostéopathiques afin de connaître, dans le détail, nos effets et nos limites dans ce domaine.